Nous avons visité la Mangrove de Rivière Salée. La mangrove, c'est un enchevêtrement d'arbres aux racines aériennes, les palétuviers, qui empiète petit à petit sur la mer (ce qui est bien quand on vit sur une île qui se fait grignoter par la mer cyclone après cyclone... ). C'est tout vaseux, ça pue (rapport aux feuilles qui s'accumulent et se décomposent dans la vase, avant de remonter sous forme de bulles de méthane avec un "poc!" fort plaisant), MAIS comme nous l'a dit et répété Lucien, notre guide, c'est essentiel : la mangrove sert de pouponnière à la plupart des espèces marines. D'ailleurs il n'y a qu'à jeter un coup d'oeil à l'eau : elle grouille littéralement d'alevins de quelques millimètres de long. Si bien que les Martiniquais ont fini par cesser de la bétonner pour protéger ce qui en reste.En ce qui nous concerne, nous sommes arrivés à la base de kayaks sous une pluie diluvienne qui heureusement a cessé durant toute la visite. On a d'abord embarqué dans un canot à moteur qui nous a fait quitter les Trois-Ilets pour nous déposer à quelques coups de rame de ladite mangrove, puis nous sommes installés dans des bi-kayaks, Nemis derrière (le poste la plus important et le plus fatiguant, mais rappelons-le, c'est lui l'homme !) et sommes partis à l'aventure.

Dans la mangrove, ça grouille de petites bébêtes... des crabes noirs, noir et vert, rouges, qui grimpent aux arbres (!!!) pour en manger les feuilles, des poissons sauteurs, des oiseaux de toute sorte... il y a d'ailleurs une aigrette blanche qui nous a précédé pendant toute la visite. Evénements notables : un poisson a sauté sur les cuisses d'une ravissante nymphette blonde dont les cris aigus ont procuré à Lux une joie sadique ;-p... un petit crabe noir a tenté de se glisser dans le fut de Lucien avant d'atterrir de nouveau sur les cuisses de la même nymphette dont les cris aigus ont à nouveau procuré à Lux une joie perverse. Enfin Lucien a "pêché" à main nue un gros crabe en allant le chercher à l'aveuglette au fond de son trou de vase... (avis aux amateurs!) et la MEME blonde (qui cherche les ennuis quand même) a tenu à être photographiée avec ce crabe dans les mains... évidemment l'étrille s'est débattue et la blonde l'a laissé s'échapper avec un dernier hurlement strident. Mort aux blondes.
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