jeudi 23 juillet 2009
Hit the road !
En Martinique tout se fait par la route, et je dis bien "LA" route et non "les" routes. Grosso modo il y a une nationale qui fait le tour de l'île (et encore elle est interrompue au nord par la réserve naturelle) et une voie rapide au départ de FdeF qui se dirige vers le sud appelée "l'autoroute" par les autochtones.
Sur toutes les routes (toutes sauf "l'autoroute") il y a des virages tous les 10mètres, les dénivelés peuvent atteindre 15% assez facilement. Plus on s'enfonce dans l'île plus la route est tortueuse si bien que même en conduisant on peut se rendre malade !
Sur cette route on croise de tout : motos (n'oubliez pas votre chapeau de paille !), voitures, voitures sans permis, vélos, piétons - en dehors des villes il n'y a ni trottoirs, ni passages pédestres, ni rien de prévu pour la sécurité des piétons - et des beaux CAMIONS.
Et lorsque les 200 000 habitants de la zone périurbaine de FdeF décident de prendre la route, cela donne des bouchons interminables sur la nationale côtière !
Mais bon ... avec tous ces défauts la route reste néammoins très attachante et en particulier la rocade de FdeF qui vaut tous les grands huits du monde !
Sur la route du Rhum
Mardi, miracle, nous avions un 4x4 à notre disposition pour barouder dans l'île. Devinez notre première destination, en bons touristes métropolitains ? Une distillerie, biensûr ! Et pas n'importe laquelle : la distillerie La Favorite, la dernière à broyer la canne avec la même roue depuis plus d'un siècle.
Arrivée : une bonne odeur sucrée, discrète, pénètre dans l'habitacle dès que nous ouvrons les vitres. Mais quelque chose cloche : aucune fumée ne s'échappe de la cheminée... étrange, la dernière fois la machinerie faisait un boucan d'enfer. On fait quelques photos malgré tout.

Après rencontre du gérant et visite du site, l'évidence saute aux yeux ! Nous sommes en fin de saison de récolte de canne (du moins pour l'Habitation La Favorite) et l'heure est à l'entretien des machines. D'ailleurs, la belle roue luisante d'huile, de 3m de diamètre, qui faisait l'admiration de Lux est partie se refaire une santé en atelier. Tant pis, nous retournerons la voir une prochaine fois...
La bagasse : Une fois la canne broyée, puis le jus récupéré, la paille sèche est réutilisée comme combustible.
Qu'à cela ne tienne ! Ni une, ni deux, nous sauton dans le 4x4 à la recherche d'une autre distillerie à visiter. Et pourquoi pas St James, sur la côté Atlantique ? Quelques dizaines de kilomètres sur route de montagne plus tard, nous la voyons se profiler en contrebas, avec en prime une cheminée bien fumante cette fois-ci.
Mais la malchance s'acharne : là non plus nous ne pourrons pas pénétrer dans le corps de a distillerie. On se console en visitant le petit musé du Rhum attenant (mais le musée de la banane, tout près, sera réservé à une prochaine visite) et en vidant un petit punch au rhum vieux qui nous est gracieusement offert. Rien de tel pour reprendre la route du bon pied ! ;op
Arrivée : une bonne odeur sucrée, discrète, pénètre dans l'habitacle dès que nous ouvrons les vitres. Mais quelque chose cloche : aucune fumée ne s'échappe de la cheminée... étrange, la dernière fois la machinerie faisait un boucan d'enfer. On fait quelques photos malgré tout.

Après rencontre du gérant et visite du site, l'évidence saute aux yeux ! Nous sommes en fin de saison de récolte de canne (du moins pour l'Habitation La Favorite) et l'heure est à l'entretien des machines. D'ailleurs, la belle roue luisante d'huile, de 3m de diamètre, qui faisait l'admiration de Lux est partie se refaire une santé en atelier. Tant pis, nous retournerons la voir une prochaine fois...
La bagasse : Une fois la canne broyée, puis le jus récupéré, la paille sèche est réutilisée comme combustible.Qu'à cela ne tienne ! Ni une, ni deux, nous sauton dans le 4x4 à la recherche d'une autre distillerie à visiter. Et pourquoi pas St James, sur la côté Atlantique ? Quelques dizaines de kilomètres sur route de montagne plus tard, nous la voyons se profiler en contrebas, avec en prime une cheminée bien fumante cette fois-ci.
Mais la malchance s'acharne : là non plus nous ne pourrons pas pénétrer dans le corps de a distillerie. On se console en visitant le petit musé du Rhum attenant (mais le musée de la banane, tout près, sera réservé à une prochaine visite) et en vidant un petit punch au rhum vieux qui nous est gracieusement offert. Rien de tel pour reprendre la route du bon pied ! ;op
lundi 20 juillet 2009
Quenette (mais pas de coca)

Voici la quenette !
Petit fruit rond et vert du quenettier. sous l'écorce verte que l'on déchire des dents on trouve une chair orangée un peu visqueuse autour d'un assez gros noyau pour la taille du fruit. Il s'agit d'enlever la chair du noyau avec les dents.
Le goût est léger et frais, un peu comme un raison mais avec une texture de cerise en plus mou.
On le trouve assez facilement, vendu en botte sur les étales de vendeurs embulants, au bord des routes ou sur les marchés.
Foyalais
Foyalais ... ce n'est pas une invitation à visiter mais le nom des habitants de Fort de France.Nous y avons passé la matinée, entre les gouttes. Balade sur le port, pluie fine, boutiques de fringues, averse, jus de goyave, trombes d'eau, marché couvert, saucée, bibliothèque Schoelcher ... pas de doute c'est bien la saison des pluies.

Ici la statue de Victor Schoelcher, sorte de Bruce Willis local, libérateur des peuples et sauveur de l'humanité sur lequel nous reviendrons.
dimanche 19 juillet 2009
Totoro !

Voici une des nombreuses surprises qui peuvent surgir à chaque virage. Un arbre gigantesque (les voitures sont là pour témoigner de l'échelle !) tout droit sorti d'un Miyazaki.
Nous sommes dans le nord de l'île, à l'orée de la réserve naturelle, la partie la plus sauvage de l'île.
Toute la végétation de Martinique prend un malin plaisir à nous rappeler à quel point nous sommes ridicules, nous les simples humains. En réalité il manque des créatures à l'échelle de ces plantes ... des dinosaures ... ouais il faudrait des dinosaures !
Il y a un dieu pour les ivrognes

Dans le club -pas forcément très select- des "gens qui ont du bol" Cyparis est un membre respecté : Son séjour en geôle de dégrisement lui a sauvé la vie lors de l'éruption de la montagne pelée en 1902. A la manière de Pompei, Saint Pierre a été enseveli sous les nuées ardentes. 30 000 morts et un seul survivant (unbreakable). Plus d'info sur Cyparis
Mais Cyparis n'est pas un cas isolé, bien au contraire ! Les miraculés sont légions sur l'île. morceaux choisis :
"Prendre ma moto sans mon chapeau de paille ?! jamais de la vie !"
"Comment ça ma maison n'est pas finie et construite sur de la glaise au bord d'un gouffre de 10mètres de profondeur ?"
"Ca fait 15min que je suis derrière ce batiman, c'est décidé au prochain virage je double !"
"Un dernier verre de Rhum avant de rentrer chez toi ?"
Le repère de Lux & Nemis

Nou bien rivé Caz Pilot
C'est là-haut dans la petite maison verte au toit vert que nous avons posé nos valises pour un mois.
Nous sommes arrivé à 18h heure locale, soit l'heure où le soleil se couche ici.
Sur la photo, en haut à droite le quartier des "Hauts de Maniba"; à gauche le quartier de "La Batterie"; enfin au premier plan le bourg de "Case Pilote". Case pilote se situe à 20min de route au nord de Fort De France.
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